Récemment, je lisais une interview de Yann Arthus Bertrand parlant de Greta Thunberg dans laquelle il présente sa radicalité comme une nécessité actuelle. Et si c’était juste ?

Si nous étions juste au moment à partir duquel nous serons trop endormi pour faire un bond ?  Si le réveil c’était maintenant ? Et si ce réveil nécessitait de la radicalité ?

Étymologiquement le mot radical renvoi à la racine des choses. Aux causes. A une forme de profondeur et d’absolu.

  • Qu’est-ce qu’un être-humain ? à quoi cela nous sert de pouvoir penser ?
  • Comment fonctionnons-nous ?
  • Qu’est ce qui génère en nous ces comportements « négatifs » et destructeurs ?
  • Qu’est ce qui est essentiel ? Qu’est ce qui est important ?

Être radical c’est prendre le temps de ces questions. C’est se tourner vers l’intérieur au lieu de chercher des réponses à l’extérieur. C’est un renversement complet de façon d’interagir.

La radicalité nous encourage à nous poser ces questions dans les lieux même de production. Ces lieux ou nous organisons au quotidien, un monde dans lequel nous croyons que nous devons gagner notre vie et qui, pour cela, détruit notre écosystème !  C’est là que l’urgence de renverser les choses se situe.

Et comme la proposition est vraiment de penser complètement différemment, il ne peut y avoir aucune promesse dans cette démarche. Juste faire le chemin par envie de le faire. Parce qu’il fait sens. Pour faire appel ou plus précisément répondre à l’appel de qui nous sommes véritablement au-delà de l’objet de production et/ou de consommation dans lequel nous sommes en train de cuire.