Tout autant symbolique qu’il soit, le moment d’une nouvelle année est porteur, par essence, d’enthousiasme et d’espérance. Mais ce début d’année 2021 est si singulier qu’il ne nous permet peut-être pas d’échanger nos vœux avec autant de légèreté que d’habitude. Et la volonté ou la détermination ne suffiront peut-être pas non plus à changer les choses. Nous souhaitons du nouveau.  Et du nouveau positif SVP.

Si le nouveau échappe au domaine des certitudes, il sait aussi danser avec l’incertitude. Incertitudes et certitudes appartiennent à la même famille. Nous avons peur de ce monde incertain et nous nous nous en protégeons en affirmant haut et fort nos certitudes. ( c’est le domaine de notre égo bien aimé)

Sortir de cette posture de sachant, ou de peur de ne pas savoir, pour rentrer dans une posture de questionnement sincère est une voie de passage pour retrouver notre sécurité intérieure. Parce que oui, il y a de la sécurité intérieure à oser reconnaitre, à savoir, que nous ne savons pas. Cela fait partie des paradoxes que notre monde complexe va certainement nous demander d’apprendre et de pratiquer.

Donc oui, qui dit nouveau dit d’abord question.

Ensuite, pour que notre questionnement soit sincère, nous devons nous interroger sur son sens, sur l’intention de notre question.  Pour faire quoi cette question ? why ?

Il serait trop évident de croire que l’enjeu d’une question est la réponse formulée par notre interlocuteur. L’enjeu n’est pas dans la réponse.  L’enjeu de la question est de permettre de contacter, de rentrer en résonnance avec notre interlocuteur. D’où parle-t-il ? Quelle est sa représentation de la situation qui lui fait proposer cette réponse.  L’enjeu n’est pas la réponse elle-même.  L’enjeu est d’écouter d’où parle notre interlocuteur.  Qui dit question dit empathie !

Que 2021 allie questions en quantité et empathie à volonté !